Alice Springs et le Red Centre
Le cœur d’Alice Springs ne compte que quelques pâtés de maisons agencés autour du centre piéton de Todd Mall. Les rues y sont bordées de restaurants, galeries d’art, boutiques en tout genre et aborigènes qui vendent leurs peintures à un prix modique.
Tous les soirs, il est possible d’admirer un magnifique coucher de soleil depuis Anzac Hill qui offre une vue panoramique à 360° sur la ville, les MacDonnell Ranges et le désert.
Durant les 4 nuits de notre séjour, nous avons particulièrement apprécié la caravane dans laquelle nous dormions après une semaine complète de camping dans des sites assez rudimentaires. Alice Lodge Backpacker était vraiment charmant avec une piscine, une grande cuisine bien équipée et internet gratuit. On en a donc profité pour se mijoter des petits plats plus sophistiqués que les tranches de rumpsteak au barbecue!
Bien qu’on ait déjà eu l’occasion de voir de nombreux spécimens du Red Centre dans son état naturel, nous avons décidé de visiter le Desert Park pour observer les espèces encore manquantes et revoir celles qu’on apprécie le plus. Tout cela nous est présenté dans trois types différents d’habitats: la rivière du désert, les dunes de sable et les bois.
Cindy en a profité pour parfaire ses connaissances en ornithologie et maintenant à chaque oiseau qu’on croise, elle me sort des noms de je ne sais où, du genre «Waouhh le beau Fairy Wren» ou «T’as vu le Crimson Chat là-haut?». Moi je n’y comprends pas grand-chose, mais je trouve tous ces oiseaux très jolis quand même!
La veille du départ, nous avons également passé quelques heures dans la galerie d’art et les musées du Cultural Precinct. Avec une large exhibition d’objets et peintures aborigènes, un département consacré à la géologie, la faune et la flore de la région et un musée d’aviation sur les flying doctors, nous y avons beaucoup appris et passé un excellent moment.
Mais malgré tous ces aménagements, l’impression d’être dans un petit oasis perdu au milieu du désert persiste à chaque instant. D’ailleurs, il suffit de rouler quelques minutes pour se retrouver à nouveau entouré de vastes plaines arides à perte de vue.
Le Mont Conner tente de casser un peu la planéité du désert, mais il est interdit de s’en approcher, car la région est sous le contrôle aborigène et ils désirent préserver ce site sacré des touristes.
Finalement, après avoir vu autant de dromadaires sauvages, Cindy s’est mise en tête qu’il serait trop bête de ne pas en monter un avant de quitter le Centre. Alors après une longue discussion, elle a réussi à me convaincre de grimper là-haut, mais à condition qu’on irait sur la même monture tous les deux, parce qu’on ne sait jamais où elles veulent aller ces bêtes!
A la fin de notre traversée du désert, notre voiture n'avait pas fière allure et il fallait trouver des moyens pour rafraîchir un peu notre pauvre ordinateur au bord de l'insolation...